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🎒 Élargir sa zone de confort plutît que d’en sortir à coups de pied : une philosophie de terrain

On entend souvent qu’il faut “sortir de sa zone de confort” comme on sauterait d’un avion sans parachute, en espĂ©rant que le sol comprenne l’intention.
Mais la vĂ©ritĂ©, c’est que le courage ne naĂźt pas toujours dans le saut.
Parfois, il se cultive dans la marche lente, tenace, rĂ©pĂ©tĂ©e, jusqu’à ce que l’inconnu devienne familier.

Moi, j’ai fait le choix d’élargir ma zone de confort au quotidien, plutĂŽt que de la fuir comme une cellule Ă©troite.
Et c’est ce que j’enseigne aussi à mes enfants, sans grands discours, mais avec un peu de sueur, un brin de vent dans les cheveux
 et quelques kilomùtres dans les mollets.

đŸšČ Le vĂ©lo comme pĂ©dagogie du rĂ©el

Quand mes jumeaux ont su marcher, j’ai rangĂ© la poussette.
Pas par snobisme, mais par conviction.

Ils avaient des jambes. Je voulais qu’ils apprennent à s’en servir.
Ils avaient un cƓur. Je voulais qu’ils sentent leur pouls s’accĂ©lĂ©rer par effort, pas seulement par Ă©motion.

Depuis, le vélo est devenu notre langage commun.

Quasi quotidiennement, je pĂ©dale avec eux Ă©quipĂ©e d’une remorque Ă  l’arriĂšre de mon vĂ©lo.
Et trois ans aprĂšs l’avoir achetĂ©e, je me suis lancĂ©e un dĂ©fi qui aurait fait sourire mon moi d’avant :
Metz → Pont-Ă -Mousson. Sans assistance Ă©lectrique. Avec mes enfants.
Et je l’ai fait.
75 kilomÚtres. De souffle. De silence. De cheminement partagé.

Résultat ?
Un trajet que je n’oublierai pas, des discussions enrichissantes avec le vice-prĂ©sident de l’association Metz Ă  VĂ©lo, et une fiertĂ© muette, mais solide.

👉 RMN2PAM : rĂ©cit du trajet Metz–Pont-Ă -Mousson Ă  vĂ©lo

đŸŽ» Musique, judo, dessin, théùtre : pour un Ă©veil non-nĂ©gociable

Mes enfants sont inscrits à la musique depuis 3 ans à l’Emari de Metz.
Depuis un an, ils cumulent avec le Conservatoire.
Ils font également du judo depuis 2 ans.
Ils dessinent, participent à des ateliers de théùtre ponctuellement.

Oui, ça fait beaucoup d’activitĂ©s.
Non, ce n’est pas une fuite en avant.
C’est une charpente invisible, une architecture d’éveil.
Un laboratoire de sensations et d’expression, pour qu’ils aient le choix, plus tard, d’aimer ce qu’ils ont touchĂ© du doigt.

Et dĂšs septembre, direction l’école franco-allemande de musique de Berlin comme unique activitĂ© extra-scolaire.

âšœ Et du cĂŽtĂ© du compagnon ? L’APM comme point d’ancrage

Mon compagnon, lui, joue au football à l’APM Metz FC.
Pas pour briller, mais pour se maintenir. Se défouler. Se relier.

DĂ©couvrir l’APM Metz FC

🧠 Ce que je veux leur transmettre

Je ne veux pas que mes enfants aient une vie “parfaite”.
Je veux qu’ils aient des ressources intĂ©rieures pour affronter l’imparfait.

Et pour ça, il faut une zone de confort vaste, souple, construite, pas une ligne d’arrivĂ©e fictive oĂč tout irait bien “un jour”.

La difficulté ne disparaßt pas.
Mais elle devient gĂ©rable. Comme un parcours de santĂ© qu’on connaĂźt par cƓur.
On ne le redoute plus, on l’enjambe.

💡 L’effort choisi, la libertĂ© acquise

Élargir sa zone de confort, c’est accepter d’en faire un territoire vivant.
Pas un piĂšge.
Pas une prison.
Mais une aire de jeu exigeante, dans laquelle on apprend Ă  vivre debout.

Et peut-ĂȘtre qu’un jour, mes enfants me diront :

« Merci pour ce que tu nous as imposé au bon moment. »

Je ne cours pas aprĂšs leurs remerciements.
Je pédale simplement pour que demain, ils sachent avancer sans me tenir la main.

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