Quand on imagine un nouveau départ, on pense souvent à l’excitation, à la liberté, aux promesses d’une autre vie. Mais dans la réalité, poser ses valises dans une nouvelle ville — surtout avec deux enfants en bas âge —, c’est un mélange de fatigue, d’incertitudes, et de courage.
🏠Le casse-tête du logement
L’une des premières épreuves en arrivant à Berlin a été de trouver un toit.
Même avec un statut étudiant, il faut savoir que les logements étudiants n’acceptent pas la présence d’enfants. C’est une réalité dure, qui complique beaucoup les démarches des parents solos comme moi.
Heureusement, la ville de Berlin prévoit des solutions d’urgence pour les personnes sans abri. Cela rassure, même si ce n’est pas une solution pérenne.
Et puis, il existe des alternatives temporaires, comme le site WG-Gesucht, une plateforme très connue ici. On y trouve des chambres ou appartements à louer pour une durée limitée, souvent à des prix plus accessibles que sur le marché classique. Ces solutions permettent de tenir le temps de trouver un logement plus stable.
🎒 Mes enfants, mes moteurs
Dans ces journées faites de paperasse, de rendez-vous et de doutes, ce sont eux qui me rappellent pourquoi je me bats.
Ils se sont rapidement adaptés à leur nouvelle école et semblent s’y plaire. Mieux encore, ils sont désormais inscrits à l’école franco-allemande de musique. Les voir évoluer dans un environnement qui valorise autant la culture que la diversité me confirme que ce choix en valait la peine.
🌱 Ces petites choses qui changent tout
Oui, chaque jour apporte son lot de difficultés : la langue, les démarches, la solitude parfois écrasante. Mais il y a aussi ces petites victoires quotidiennes : un sourire de mes enfants en rentrant de l’école, une rencontre bienveillante, une solution trouvée après des heures de recherche.
Et au fond, c’est ça que je retiens : ça valait la peine. Quitter Metz pour Berlin, affronter l’incertitude, tout recommencer. Parce que chaque obstacle surmonté est une preuve supplémentaire que je peux avancer.