Mon blog a été suspendu pendant presque un mois — une pause forcée, mais finalement bienvenue pour remettre un peu d’ordre dans ma vie. Ces dernières semaines ont été intenses, remplies de démarches administratives, de trajets imprévus, de réinscriptions en tout genre et… d’un peu de poussière à Berlin.
🧩 Reprendre pied, un dossier après l’autre
En rentrant en France, j’ai dû refaire toutes les démarches scolaires : réinscrire mes enfants à l’école, souscrire une nouvelle assurance scolaire, et refaire les demandes de périscolaire et de centre aéré.
C’est d’ailleurs à cette occasion que j’ai découvert que les VACAF pouvaient être utilisées pour financer le centre aéré, dans le cadre de l’aide aux temps libres — une bouffée d’air pour les familles en transition, comme la mienne.
🚲 Berlin, les vélos… et la logistique d’une maman seule
Quand on quitte une ville précipitamment, on laisse parfois un bout de soi derrière.
Dans mon cas, c’était littéralement mon vélo, resté à Berlin pendant trois semaines.
Et mon vélo pliable, lui, est resté à Sarrebruck pendant deux semaines.
J’ai découvert entre-temps le nouveau service GraouLib, qui permet de louer des vélos électriques en libre-service dans la métropole messine :
👉 https://www.eurometropolemetz.eu/a-la-une/une/graoulib-la-location-de-velos-electriques-en-libre-service
Comme quoi, la mobilité douce finit toujours par reprendre le dessus — même après un détour inattendu par l’Allemagne.
🎻 Musique, école et nouveaux repères
Mes enfants ont repris leur éveil instrumental.
L’un a choisi le violon, l’autre la guitare.
J’ai trouvé de petits instruments abordables :
🎻 Violon d’étude 1/16 – Gear4Music
🎸 Guitare Shiver GCS 1/4 – Cultura
Ces petits investissements symbolisent beaucoup : la continuité, la persévérance, le fait de recréer un cadre après tant de mouvements.
🌍 Berlin, Leipzig, Weimar : la route continue
Durant la première semaine de vacances, nous sommes retournés à Berlin.
J’ai retrouvé mon vélo exactement là où je l’avais laissé, à la gare centrale.
Nous avons dormi à l’auberge de jeunesse Berlin Ostkreuz, un lieu simple et accueillant pour les familles :
👉 https://www.jugendherbergeberlinostkreuz.de/
J’en profite pour signaler une expérience moins agréable : une auberge à Berlin facturée malgré la mention de la présence de mes enfants sur Booking, qui n’a jamais voulu me rembourser :
🚫 https://36rooms.com/
Nous avons aussi visité le musée d’Histoire naturelle de Berlin — émerveillement garanti devant les squelettes de dinosaures !
Puis, direction Leipzig, où nous avons dormi deux nuits dans une caravane via Airbnb.
Ce fut une parenthèse bienvenue pour simplement “chiller”, après tant de déplacements et d’émotions.
Enfin, le week-end suivant, nous avons pris la route de Weimar pour participer au séminaire intergénérationnel FSA, consacré à la coopération franco-allemande.
Le trajet fut long (près de 8h), mais l’expérience en valait la peine.
J’ai pu y retrouver des collègues, échanger sur nos pratiques d’enseignement, et surtout me rappeler pourquoi j’aime autant l’idée de transmettre par la culture.
💶 Transitions, paperasse et microcrédit
Côté administratif, j’ai lancé une demande de microcrédit social — un parcours un peu laborieux, entre deux statuts (assistante de français à Sarrebruck et mère de famille rentrée de Berlin).
Pour celles et ceux qui s’y intéressent, les infos officielles sont disponibles ici :
👉 https://www.banque-france.fr/fr/a-votre-service/particuliers/connaitre-pratiques-bancaires-assurance/credit/microcredit
Et dans la série “le saviez‑vous ?” : j’ai appris qu’en France, un vélo à assistance électrique (VAE) dont l’assistance se coupe au‑dessus de 25 km/h et dont le moteur ne dépasse pas 250 watts n’a pas l’obligation d’être immatriculé. Service Public
Un ami avait pourtant acheté un Koolux X9 Pro et un policier municipal à Metz prétendait qu’il fallait une assurance obligatoire. Or, après quelques recherches, ce modèle n’allait pas au‑delà de 25 km/h.
👉 Source : Service‑Public.fr — Faut‑il immatriculer un vélo électrique ?
✨ En conclusion
Ces dernières semaines m’ont rappelé une vérité simple :
même quand tout semble s’effondrer — un blog suspendu, une vie à réorganiser, des valises à refaire — il reste toujours des petits signes de continuité.
Un vélo retrouvé.
Un instrument acheté.
Une lettre reçue.
Un article réécrit.
C’est peut-être ça, l’amour propre : ne jamais renoncer à se reconstruire, même dans le désordre.
