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Nowruz : Un renouveau, une célébration et un engagement pour l’éducation

Chaque année, Nowruz, le Nouvel An persan, marque un nouveau départ, un moment de renouveau et de transmission. Cette fête, profondément ancrée dans la culture iranienne et partagée par plusieurs peuples d’Asie centrale, symbolise le passage à un nouveau cycle et l’opportunité de semer les graines du futur.

Cette année, alors que nous nous préparons à célébrer Nowruz, je ressens une connexion encore plus forte avec cette symbolique du renouveau. Encourager mon compagnon à reprendre ses études en tant qu’adulte n’est pas qu’un simple soutien académique : c’est un acte de reconstruction, un message à mes enfants sur l’importance de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie.

Nowruz : Une fête du renouveau et de la transmission

Nowruz, qui signifie « nouveau jour », est bien plus qu’une simple célébration. C’est un moment où l’on purifie sa maison, où l’on renouvelle son environnement et où l’on pose les bases d’un avenir meilleur.

Dans ma famille, cette fête a toujours été un moment d’ancrage culturel. Enfant, je me souviens des préparatifs avec ma mère, de la table du Haft-Sin, où chaque élément symbolise un vœu pour l’année à venir : santé, prospérité, sagesse… Aujourd’hui, je perpétue cette tradition avec mes enfants, tout en y apportant une nouvelle signification liée à notre parcours familial.

Un combat pour l’éducation : accompagner mon compagnon dans son apprentissage

Mon compagnon a grandi dans un pays en guerre, où l’école n’a pas toujours été une priorité. Il a quitté le système scolaire jeune, sans avoir l’opportunité d’obtenir un diplôme. Mais aujourd’hui, en France, il a la possibilité de reprendre ses études, et je l’encourage à franchir cette étape.

Il envisage de présenter sa candidature au DAEU B (Diplôme d’Accès aux Études Universitaires, option scientifique) via la plateforme eCandidat. Ce diplôme lui permettrait d’obtenir un niveau bac et d’ouvrir des portes vers de nouvelles opportunités professionnelles.

💡 Un soutien intergénérationnel :
Ma mère, qui a elle-même obtenu un DEUG en biochimie à Paris 7, a toujours valorisé l’instruction. À 58 ans, elle a même tenté de reprendre une licence en Sciences de la vie, preuve que la soif d’apprendre ne s’arrête jamais. Aujourd’hui, elle serait prête à aider mon compagnon à se remettre à niveau, ce qui donne à cette démarche une belle dimension familiale et collective.

Transmettre aux enfants l’importance de l’apprentissage

En encourageant mon compagnon à reprendre ses études, je veux aussi transmettre un message fort à mes enfants :

L’éducation est un outil puissant qui permet d’ouvrir des portes, de se construire un avenir et de développer ses capacités.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre. Que l’on soit un enfant, un jeune adulte ou un parent, chaque nouvelle compétence est une richesse.
L’entraide et la transmission sont essentielles. Mon compagnon apprend, ma mère l’aide, mes enfants observent… C’est un cycle vertueux où chacun grandit à son rythme.

Nowruz, symbole d’un nouveau départ

Cette année, la table du Haft-Sin prendra une signification particulière. En plus des souhaits traditionnels de santé, de bonheur et de prospérité, je formulerai aussi un vœu : voir mon compagnon réussir sa candidature et inspirer mes enfants à croire en l’apprentissage comme un moteur de vie.

Nowruz nous rappelle que chaque nouveau jour est une opportunité, que chaque printemps apporte un renouveau, et que nous avons le pouvoir d’écrire notre propre histoire.

🌿 Et vous, quelles traditions vous inspirent à évoluer et à apprendre ? Avez-vous déjà vécu une reprise d’études ou accompagné un proche dans ce parcours ? Je serais ravie de lire vos expériences en commentaire !

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