Il y a un mois, je posais mes valises Ă Berlin avec mes enfants.
Un mois d’intensité, de découvertes, de belles surprises… mais aussi de réalités parfois brutales.
🌟 Les joies
Mes enfants adorent leur nouvelle école. Ils s’y épanouissent, découvrent une autre manière d’apprendre, une autre langue, un autre monde.
Moi aussi, je me sens bien ici. J’aime cette ville bouillonnante, créative, ouverte, et surtout ce nouveau travail qui me correspond. Berlin a ce quelque chose qui donne envie de rester, de se projeter.
⚖️ Les réalités
Mais être maman solo change la donne. Si j’étais seule, je pourrais tenir un an ici, sans hésiter. Avec des enfants, les responsabilités sont différentes : trouver un logement stable et abordable est devenu le vrai défi. Les sous-locations temporaires permettent de tenir quelques semaines, mais elles ne suffisent pas pour construire une vie.
Et cette incertitude pèse.
💡 Une leçon, pas un échec
Alors oui, j’envisage de rentrer en France. Non pas parce que je n’aime pas Berlin, ni parce que je n’y ai pas ma place — mais parce que je dois avant tout offrir de la sécurité à mes enfants.
Je choisis de voir ce retour éventuel non comme un échec, mais comme une expérience. J’ai prouvé que je pouvais partir, oser, travailler ailleurs, inscrire mes enfants dans une nouvelle école, les accompagner dans une autre culture. Et rien que ça, c’est une victoire.
🚪 Et la suite ?
Partir ou rester, peu importe la décision finale : Berlin m’a ouvert une porte. Celle d’imaginer une vie ailleurs, de croire que c’est possible. Même si ce n’est pas le moment parfait, même si ce n’est pas encore pour toujours.
Parce qu’au fond, chaque étape compte.
Et que parfois, ce qu’on appelle “un retour” n’est que le début d’un prochain départ.