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🧠 Rester connectĂ©e sans me perdre : quand l’isolement devient un laboratoire intĂ©rieur

Il y a quelques jours, j’ai vu Freud, la derniĂšre confession, qui aborde d’une autre maniĂšre nos tiraillements intĂ©rieurs, nos contradictions, cette quĂȘte permanente de sens.

Puis quelques jours plus tard, je suis allĂ©e voir Her au cinĂ©ma, dans le cadre d’une projection organisĂ©e par le club de cybersĂ©curitĂ© de l’universitĂ©. Un film dĂ©rangeant de justesse sur notre besoin d’ĂȘtre aimĂ©, compris, accompagnĂ© — mĂȘme par des intelligences artificielles.

En sortant de ces deux sĂ©ances, une mĂȘme rĂ©flexion s’est imposĂ©e :

L’isolement que je traverse parfois n’est pas forcĂ©ment un dĂ©sert. C’est devenu un terrain d’exploration.

🌿 L’isolement, compagnon des chemins de traverse

Je suis mÚre isolée.
J’élĂšve seule mes enfants depuis plusieurs annĂ©es, tout en menant des Ă©tudes exigeantes et en portant des projets culturels, Ă©ducatifs et professionnels.

Autour de moi, certains s’interrogent :
— Pourquoi reprendre des Ă©tudes ?
— Pourquoi Berlin ?
— Pourquoi cette course permanente vers de nouveaux horizons ?

La vĂ©ritĂ©, c’est que peu nombreux sont ceux qui comprennent que ce chemin est prĂ©cisĂ©ment mon Ă©quilibre. Mon moteur. Ma reconstruction.

Je n’ai pas choisi l’isolement comme une punition. Mais comme une parenthĂšse d’introspection nĂ©cessaire. Un espace oĂč je peux expĂ©rimenter, crĂ©er, bĂątir.

đŸ’» Rester connectĂ©e autrement : l’amitiĂ© Ă  distance

L’isolement physique n’a jamais signifiĂ© la coupure des liens.
Depuis plus de 20 ans, j’entretiens des amitiĂ©s Ă  distance qui traversent le temps, les dĂ©mĂ©nagements, les Ă©volutions de vie. Certaines de ces amitiĂ©s sont devenues des piliers solides, parfois plus solides que des relations de proximitĂ©.

Ma famille maternelle ne vit pas en France. Nous nous sommes vus réguliÚrement malgré les distances.
Loin d’ĂȘtre une rupture, cette gĂ©ographie Ă©clatĂ©e est devenue un entraĂźnement Ă  l’attachement sincĂšre, sans exigence de prĂ©sence permanente.

đŸ§˜â€â™€ïž Dopamine dĂ©tox : ralentir pour mieux habiter l’instant

C’est aussi pour cette raison que je m’intĂ©resse aujourd’hui Ă  la dopamine dĂ©tox.
Dans ce monde oĂč chaque notification, chaque like, chaque message instantanĂ© nous surstimule, il devient nĂ©cessaire de rĂ©apprendre Ă  habiter pleinement les moments simples. À laisser reposer son cerveau, Ă  ralentir les pics d’émotions pour retrouver une vraie stabilitĂ© intĂ©rieure.

Her nous montre combien la sur-stimulation affective et numérique peut devenir un leurre de relation.
Freud nous rappelle qu’à la fin, seule notre capacitĂ© Ă  penser notre vie intĂ©rieure peut nous apaiser.

La dopamine détox, dans mon cas, devient ainsi une maniÚre de rééquilibrer ce paradoxe :

Rester connectée sans me perdre. Aimer, créer, transmettre, sans chercher à tout combler immédiatement.

✹ Un isolement choisi pour mieux prĂ©parer la suite

Mon projet Ă  Berlin n’est pas une fuite. C’est une extension de cette quĂȘte de sens.
Apprendre. M’élever. PrĂ©parer un nouveau chapitre oĂč l’équilibre entre mes enfants, mes projets et ma propre construction sera plus fluide.

L’isolement social que certains voient de l’extĂ©rieur est en rĂ©alitĂ© un cocon transitoire.
Un laboratoire oĂč se tissent les fils de ce que je suis rĂ©ellement :

Une femme qui explore, qui relie ses hĂ©ritages, qui refuse de choisir entre sa maternitĂ© et ses ambitions, entre ses racines et ses rĂȘves.

🔖 En rĂ©sumĂ© :

  • Je ne fuis pas, je construis.
  • Je ne suis pas seule, j’apprends Ă  mieux choisir mes relations.
  • Je ne m’éparpille pas, j’expĂ©rimente.

Et surtout : j’apprends à ralentir pour mieux habiter la vie.

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